Dix ans dans un placard c’est long même s’il est confortable, même si l’on s’habitue. Qu’est-ce qui a pu l’en faire sortir, ce roman ? Les amis, les connaissances qui ont insisté pour que je le mène à la publication afin qu’il ne reste pas connu dans le seul cercle de quelques intimes, mais par tous ceux qui le voudront bien. En fait, c’est gentil pour eux.
C’est un polar prétexte à suractiver les sentiments, les pensées, les perversions de l’esprit humain, en les mettant dans des conditions difficiles à gérer. Ensuite à les décrire et les faire fonctionner ensemble dans toutes les situations de la vie en vraie grandeur. Cela crée forcément des frictions.
Antoine est libre penseur à une époque où il est de plus en plus difficile de penser avec sa tête, de n’en faire qu’à sa tête, alors il fait des conneries, de la « provoc' « , sport de haut niveau extrêmement dangereux : le moindre faux pas et c’est la chute aux enfers.
C’est bien, il est l’inconscience collective, l’attitude spontanée perdue quand il n’y a pas d’enjeu, c’est le contraire de la naïveté, il est le plaisir des électrons libres d’en rencontrer d’autres.