Fiches de lecture du livre numérique : DIAGHILEV

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Nombre de pages : 1506

Format(s) : Format PDFISBN n° 978-2-36708-123-6 (pdf).
Les Ballets russes de Serge de Diaghilev ont enchanté, et parfois fait hurler, les foules du début du siècle précédent. Mais qu'en était-il donc ? Engouement snobinard de balletomanes distingués ? Feu de paille et de paillettes ? Ou transformation d'un monde dont cette forme d'art fut un marqueur puissant ? À près d'un siècle de distance, il fallait des témoins, des repères.

M. Alexandre Aliexievitch Avdeev, ministre de la Culture de la Fédération de Russie a posé justement le problème par cette phrase :
» Un pont entre la Russie et la France « .

Elle est si juste, cette phrase, qu'elle sert de sous-titre à la nouvelle biographie de Diaghilev, avec, en toile de fond, les célébrissimes Ballets russes.

La deuxième personne illustrant au sens propre l'esprit des Ballets russes est le peintre Gueorgui Chichkine qui nous a autorisés à reproduire son remarquable triptyque Hommage aux Ballets russes de Diaghilev dont le panneau central orne notre couverture, et que l'on retrouvera en dernière page dans son intégralité.

Enfin, pour concrétiser le cheminement, il fallait s'en remettre à un spécialiste. Jean-Bernard Cahours d'Aspry fait partie de ces étonnants personnages passionnés par cette époque « nous devrions dire par cette épopée « et qui, de plus, en a fréquenté les derniers survivants.
Son Diaghilev réjouira les amateurs de danse, les férus d'histoire de l'art, cela est certain, mais pas seulement... Faire revivre un monde disparu dont les échos ne cessent de nous enchanter, montre à quel point notre civilisation a besoin de repères, dont certains, pour incandescents et élitistes qu'ils fussent, perdurent et se distribuent dans la mémoire collective. Qui aurait méconnu les Ballets russes de Diaghilev, gardera bien une trace de L'Oiseau de feu de Stravinsky, ou de L'Après-midi d'un faune, inspiré autant de Mallarmé que de Debussy, ou des Danses polovtsiennes du Prince Igor de Borodine, parmi un bouquet de merveilles. Et les noms de Nijinsky, de Chaliapine, de Pavlova, et de tant d'autres seraient-ils perdus à jamais ?
De plus, nous découvrons aussi l'envers du décor, les moments sublimes, les fâcheries, la course aux mécènes, les rendez-vous manqués, tels celui de Diaghilev et de Déodat de Séverac, ce merveilleux musicien qui, de ce fait, reste au purgatoire des artistes.
Et s'il fallait ajouter une pensée parmi tant, je retiendrai celle de Nijinsky sur Isadora Duncan :
» Les glissades et les sautillements enfantins de cette dame pieds nus ne méritent pas le nom d’art... ce qu’elle fait est spontané, ce n’est fondé sur les principes d’aucune école et ne peut donc s’enseigner... Ce n’est pas de l’art. «
Voilà bien un débat que ne renierait aucun philosophe soucieux du sens du monde. Ne l'entamons pas ici, mais ailleurs...
Ne nous refusons pas une ascension vers les rêves de Diaghilev, qui, rompant avec la platitude des spectacles mortellement convenus, associa les éclats de la danse, de la musique et de la peinture, pour composer l'architecture flamboyante des Ballets russes.

 

 

 

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