Fiches de lecture du livre numérique : LA HAINE D'ERIKA EWALD

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SYNOPSIS

L’orgueilleuse Érika Ewald est une violoniste de génie. Elle est en pleine gloire, au faîte de sa carrière. C'est par la connaissance intellectuelle sans cesse améliorée de la musique qu'elle atteint la plénitude de son interprétation qui dépasse la « simple » virtuosité. Rajoutons à sa sécheresse de cœur une silhouette plus que rebutante et un accoutrement quasi inquisitorial, et l'on comprendra que, pour immense artiste qu'elle soit, c’est une femme peu aimable, et même franchement odieuse, avec son public, avec sa gouvernante, et bientôt avec le personnage de Drewer, nouveau venu dans sa vie par l'intermédiaire de la musique.
Drewer, musicien médiocre, lui apporte la partition de son ami décédé, compositeur de génie, dont l’œuvre est demeurée « confidentielle » mais fort appréciée dans les espaces religieux auxquels il la réservait.
Drewer propose à Érika Ewald de jouer cette musique qui émerge d'un monde si étranger à la diva du violon. Un temps, il en espère une audience élargie, une gloire posthume pour son ami.
En fait, il lui impose une sorte de chantage : elle n'aura le droit de jouer les fameuses partitions que si lui-même, Drewer, l'accompagne... revanche sur sa propre médiocrité.
Dans une ambiance d'aigreur partagée, les personnalités s'affrontent. Drewer en vient à souhaiter l'échec d'Érika, ce qui traduit bien sa trouble transformation. Les coups volent bas. Et parallèlement, la violoniste reconnaît la puissance, et mieux encore, la profondeur de la musique qui maintenant s'impose à elle.
Alors, tout devient faux, ou plutôt, les vérités enfouies se révèlent. Si l'exécution conjointe de l’œuvre semble un succès, la réalité est plus complexe : Érika Ewald échoue ; elle n’atteint plus son idéal d’exigence absolue. Pourtant Drewer ne s’en rend pas compte (il faut être beaucoup plus grand musicien que lui pour s’en rendre compte ! Or Drewer, croyant qu’Érika Ewald a réussi à « soumettre » aux cordes de son violon, comme les autres œuvres, celle de son ami, perd la foi, sombre dans l’aigreur, le ressentiment, le vice et la cupidité (car la gloire vient avec la fortune), tandis qu’Érika Ewald sentant approcher le crépuscule de son génie cède à la rage, avant de découvrir la foi dont cette musique n’a cessé de lui parler. Drewer devient riche ; Érika Ewald perd en partie son prestige, une fois qu’elle déclare à la presse son échec technique sa nouvelle ouverture à la vie.
Finalement, les deux personnages vont atteindre chacun leur apogée qui confine à la mort. Mais, l'histoire, à ce point, n'est-elle qu'un rêve ? Ou une fantastique forgerie manipulée par un malin narrateur ? Il arrive un moment où c'est au lecteur de décider... s'il n'est pas lui-même perdu dans un abîme de réflexion.

 

 

 

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