Fiches de lecture du livre numérique : LES VILLES D'OR

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C’était à Mégara, faubourg de Carthage dans les jardins d'Hamilcar.
Combien d'entre nous cette phrase, cette période (à tous les sens du terme) n'a-t-elle pas enchantés ? Oui, je parle ici de la Salammboô de Flaubert, pour introduire un de ses admirateurs fervents, l'écrivain et académicien Louis Bertrand (1866-1941).
Admirateur au point de se rendre en Afrique du Nord et de vouer une partie de son œuvre à rêver que Carthage, redécouverte par l'archéologie moderne, se reprenne, sinon à vivre, du moins à offrir une représentation renouvelée de sa grandeur passée.
Il ne s'en tiendra pas là, et visite les ruines, des plus célèbres et imposantes aux plus retirées. Il veut opposer les villes d'or de l'antiquité aux villes blanches du présent. Il parle, certes, en fervent de l'archéologie et du passé latin de l'Afrique du Nord que nul historien sérieux ne peut contester. Il parle aussi en amoureux, en poète dirait-on, des reflets du soleil couchant sur les pierres des villes romaines, qu'il oppose à la crudité chaulée des villes blanches écrasées en plein midi.
Découverte, conservation, restauration, sont les trois pôles de l'action de Louis Bertrand. Illusion ? Folle entreprise ? Président de la Société des Amis de Carthage et des Villes d’Or, il arrivera cependant, à force d'obstination, à remettre en fonction des théâtres antiques, spécifiquement à Carthage « bien sûr « mais aussi à Dougga, et Guelma, Djemila, Cherchell, Khemissa.
Suivons Louis Bertrand dans sa découverte des Villes d'or, publié en 1921.
Modernité et pratique obligent, notre édition est augmentée d'un index des lieux et des noms propres, ainsi que d'un index de liens renvoyant vers des sites spécifiques avec cartes et explications complémentaires.

 

 

 

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