Ce texte est né au point de convergence de deux regards attentifs : celui d'un peintre “ Isabelle “ et celui d'un aviateur “ Jean-Pierre.
Les échelles visuelles ne sont pas les mêmes. Alors l'aviateur se fit poète... à moins que nous nous trompions et que le poète en lui, eût voulu se donner des ailes, sachant qu'il ne pourrait jamais se munir de pétales.
Et, paradoxe de la situation, c'est le peintre qui introduisit son souffle porteur et lança ses fleurs dans une ambiance aérienne.
Ainsi ce texte put trouver son chemin éditorial, et si toutes ces fleurs sont « nées un jour du regard d'une femme », toutes ont porté les paroles d'un homme, pour le plaisir du lecteur inconnu.