Il y a quelques années, disons quelques dizaines d'années, un petit garçon battait les bois et les champs de son terroir au centre de la France. La vie aurait pu se poursuivre à un rythme tranquille, mais des bruits sourds ébranlèrent l'Europe, et vinrent bousculer les paisibles habitants de son hameau. Le petit Michel JACOB sut en retenir les échos.

Il nous offre ainsi Les Bruyères rouges, dont il dit : "Ce n'est ni un roman ni le récit de faits réels, mais le souvenir un peu nébuleux de mon enfance à la campagne pendant la deuxième guerre. C'est la vie, tout simplement, dans un hameau du Bourbonnais avec mes parents, mes frères, mes copains d'école et tous nos voisins paysans ou bûcherons selon la saison. L'amitié et la solidarité à cette époque n'étaient pas de vains mots..."

Et comme il termine cette déclaration par trois points de suspension, il y a fort à parier qu'il aurait peine à ce que les valeurs qu'il peint tombent dans l'oubli.