|
|
J’ai fait miens ces deux proverbes de Florian et saint François de Sales : « Pour vivre heureux, vivons cachés » ; « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit. » Cependant je confie que je suis né en Anjou, au bord de la Loire, le cinquième et petit dernier d’un père et d’une mère aimants et unis. Jusqu’à l’adolescence, mes études ont été médiocres. Je ne lisais pas. Je rêvais. Je m’ennuyais et faisais des bêtises. J’étais insupportable ! « Enfant rêveur », écrivait la maîtresse navrée. En 3e, grâce à une dictée – un texte de Proust – je découvre la beauté des mots qui créent des impressions. Résilience ? Je me mets à lire « les grands écrivains » méthodiquement, stylo en main, pour rattraper le temps perdu. Et désormais je thésaurise ! C’est l’illumination. Tout se déchire : j’entraperçois ma destinée, je vais tout lire, bientôt écrire… « La littérature sera ma vie ». L’idée (que je juge saugrenue d’abord) s’impose tyrannique. Je la tais. Mon père la devine : « Fais-en ton métier ! L’essentiel est d’être un homme passionné quoi qu’on fasse. » J’entreprends dans la joie des études de lettres et à vingt-deux ans, je deviens « enseignant » – un bien vilain mot pour un métier que je n’ai cessé d’aimer. À vingt-six ans, je m’installe à Paris. « Paris ou rien ! » (Paris qui va me posséder !) J’écris depuis dix ans ! Les feuilles s’accumulent au fond des placards fermés à double tour et s’accumuleront encore. « Rien ne presse », me dis-je. Quand j’avais dix-sept ans, une femme surnommée Coco était venue vers moi: « Vous, vous écrivez, je le vois, je le sais. Oui, vous finirez par publier, mais c’est dans longtemps. Il vous faudra être patient… » Les années ont passé, Paris est toujours une ville extraordinaire, mes élèves ne me torturent pas et je continue à écrire... Et voici que je publie. LE MARTYRE DÉVOILÉ DE LA BIENHEUREUSE JEANNE BILLACE : ROMAN DE NOIRCEUR ET DE LUMIÈRE, REPRENANT A SON COMPTE LE LIVRE DE JOB, ENTRE DÉLIRE MANIPULATEUR ET ESPÉRANCE LA HAINE D'ÉRIKA EWALD : ROMAN SUITE DE LA NOUVELLE DE STEFAN ZWEIG (L'AMOUR D'ÉRIKA EWALD); UNE VIOLONISTE VIRTUOSE CONFRONTÉE À LA PLUS GRANDE ŒUVRE. DES DESTINS QUI BASCULENT. L'INSOUTENABLE ASSOMPTION DE LA REINE BOUFFONNE : "COMÉDIE SÉRIEUSE" DANS LAQUELLE UNE REINE JOUE LE RÔLE DU BOUFFON TRAGIQUE QUI VOIT LA DÉCADENCE D'UNE SOCIÉTÉ. |
|
|
LE MARTYRE DÉVOILÉ DE LA BIENHEUREUSE JEANNE BILLACE
Prix : 7.85 €.
En savoir plus...
L'INSOUTENABLE ASSOMPTION DE LA REINE BOUFFONNE
Prix : 7.85 €.
En savoir plus...
Consultez la version livre Consultez les photos de l'olni® Consultez les objets de l'olni® Consultez la version audio
Format disponibles : PDF , epub , flash